Séance de travail avec les parties prenantes au siège du gouvernorat de Gafsa en présence de gouverneur conduite par le président de l’ASM Gafsa

Dans le cadre des efforts soutenus par l’ASM Gafsa pour la réussite du projet « création et consolidation des groupements de développement des oasis (GDO) de femmes et des jeunes de Gafsa pour la promotion d’activités génératrices de revenus pour la valorisation des produits et des sous produits oasiens » cofinancé par l’Union Européenne et réalisé par l’ASM Gafsa, l’association a organisé un atelier de travail sous le patronage de Monsieur Brahim Hamdaoui Gouverneur de Gafsa avec la participation de toutes les parties prenantes impliquées directement ou indirectement dans les objectifs du projet, à savoir: le Commissariat Régional au Développement Agricole de Gafsa, la Direction Régionale de l’Emploi de Gafsa, le Groupement Interprofessionnel des Fruits, le Commissariat Régional de la Culture, la Direction Régionale du Tourisme, la Banque Tunisienne de Solidarité, la Banque de Financements des Petites et de Moyennes Entreprises, l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche, l’Union Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et les agriculteurs représentants des Groupements de Développement Agricole des oasis de Gafsa.

La tenue de cet atelier, dont le thème principal est les contraintes et les perspectives de développement des oasis de Gafsa,  a été dictée par le souci de résoudre les problèmes que rencontrent actuellement soit l’agriculteur, soit l’oasis de Gafsa qui souffre de plusieurs difficultés entravant la production et la productivité agricole. Ces difficultés rendent les activités agricoles parfois impossibles, dont notamment: la dégradation de la qualité des sols, le manque d’eau et l’irrationalité  de son utilisation, l’érosion génétique, la disparition  des méthodes  agricoles héritées et qui ont prouvé leur efficacité, les problèmes phytosanitaires, l’absence de la vulgarisation agricole, problèmes relatifs à l’écoulement des produits agricoles, la monoculture, la dégradation des axes routiers dans les oasis, la morcellement des terres, l’invasion urbaine, l’abandon intentionnel des terres agricoles dans un but spéculatif en raison de leur valeur commerciale galopante en fonction de leur proximité  des villes et de leur voisinage immédiat  par rapport aux  zones construites.